Siège : 02 35 34 91 57
Siège : 02 35 34 91 57
Amiens : 02 35 34 91 57
Annecy : 02 35 34 91 57
Caen : 02 35 34 91 57
Lyon : 02 35 34 91 57
Marseille : 02 35 34 91 57
Paris : 02 35 34 91 57
Rouen : 02 35 34 91 57
Toulouse : 02 35 34 91 57
Vannes : 02 35 34 91 57

Pourquoi est-il crucial de limiter le réchauffement climatique ?

eResolutions Janvier 2020 | DOSSIER
CDH Expertises > Actualités > Communication > Pourquoi est-il crucial de limiter le réchauffement climatique ?

Pourquoi est-il crucial de limiter le réchauffement climatique ?

Pourquoi est-il crucial de limiter le réchauffement climatique ?

Le dernier rapport du GIEC1 publié en 2019 a de quoi effrayer. Dans ce document de 1000 pages, les 107 experts démontrent que le dérèglement de notre climat peut avoir un impact très néfaste sur les 10 milliards d’individus qui peupleront notre planète d’ici 2050.

Une réduction des ressources agricoles, y compris en France

La hausse de la fréquence et de l’intensité des phénomènes extrêmes comme les canicules, les vagues de chaleur, les pluies torrentielles et les inondations va impacter les ressources terrestres et la fertilité des sols exploités par l’humain.

Une réduction des ressources agricoles, y compris en France.Jean-François SOUSSANA, vice-président de l’Inra et auteur principal du chapitre 6 du rapport, explique dans un article du Point : « Avec la montée du niveau des mers et océans, la salinisation des sols va accroître, y compris dans le sud de la France et la zone méditerranéenne. C’est un facteur accru d’infertilité des sols. La hausse des températures, le “stress” thermique, la variabilité des précipitations et l’amplitude des sécheresses vont épuiser la matière organique des sols et la séquestration de carbone sera de fait plus difficile. La respiration des sols sera plus importante et, de fait, les émissions de carbone par la végétation. »

Une menace pour la santé de nos enfants

Une menace pour la santé de nos enfantsAsthme et risques cardiaques à cause de l’air pollué, infections et malnutrition dues au réchauffement… Si rien n’est fait contre le changement climatique, la santé des enfants qui naissent aujourd’hui sera de plus en plus menacée au long de leur vie, s’alarme un rapport publié par la revue « The Lancet » quelques semaines avant la COP25.

Avec des émissions de carbone élevées et le changement climatique qui se poursuit au même rythme, un enfant né aujourd’hui vivra dans un monde plus chaud de 4 degrés en moyenne d’ici ses 71 ans, ce qui menacera sa santé à toutes les étapes de sa vie.

Il respirera un air plus toxique, causé par les combustibles fossiles et aggravé par la hausse des températures. Or, ceci est très préjudiciable pour les jeunes car leurs poumons se développent encore. Le risque est une diminution de la fonction pulmonaire, aggravation de l’asthme et risque accru de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral.

Des risques accrus de malnutrition et d’épidémies

Autre effet redouté du changement climatique : l’augmentation des épidémies de maladies infectieuses, auxquelles les enfants sont particulièrement sensibles. En effet, le passage à un climat plus chaud et avec davantage de pluies va favoriser le développement des bactéries pathogènes, la propagation des moustiques vecteurs d’infections.

Les experts s’inquiètent aussi des phénomènes de malnutrition que pourrait provoquer la hausse des températures en entraînant une diminution des récoltes et donc une hausse des prix des denrées alimentaires.

Pour ces diverses raisons, les chercheurs jugent crucial de limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C.

Les bonnes nouvelles de 2019 !

Le dérèglement climatique est une réalité et son lien avec les activités humaines est indiscutable. Cependant, il ne faut pas oublier que les scénarios présentés par le GIEC ne sont que des prévisions et non des prédictions. Si ces dernières sont issues de lois ou de théories scientifiques hautement confirmées, les prévisions découlent d’hypothèses ou de conjectures. Elles comportent une part de hasard et leur réalisation n’est jamais certaine.

Alors, faut-il être pessimiste et attendre que ces prévisions se transforment en prédiction ou…agir ?

Pour reprendre les propos de l’astrophysicien Hubert REEVES2, « il existe une puissance de détérioration qui continue à progresser mais il existe également une puissance de restauration qui s’amplifie ».

Ainsi, l’année 2019 s’est achevée et nous a apporté quelques preuves de cette puissance de restauration, lesquelles démontrent que tout est encore possible pour préserver notre planète.

  • Selon l’organisme EUROSTAT, les émissions de CO2 ont globalement augmenté dans le monde sauf dans l’Union Européenne. Les émissions de dioxyde de carbone provenant des combustibles fossiles ont ainsi baissé de 2,5% par rapport à l’année précédente, dont 3,5% en France.
  • reforestation TerreLe trou de la couche d’ozone a rétréci et a été en 2019, le plus petit jamais enregistré selon la NASA.
  • La terre est de plus en plus verte. Selon une étude de la NASA publiée dans la revue Nature en février 2019, la Terre a gagné 5 % de surface verte entre 2000 et 2017, soit l’équivalent de la forêt amazonienne. On doit cette progression principalement à la Chine et l’Inde, avec une reforestation massive.
  • Des espèces animales que l’on croyait disparues sont réapparues ! Une tortue que l’on croyait éteinte (Chelonoidis phantasticus) a fait son retour au Galapagos, un chien sauvage de Nouvelle-Guinée que l’on avait plus vu depuis 50 ans a été à nouveau observé, la population de baleine à bosse croît à une vitesse inattendue…

On le voit, il ne sert à rien d’être pessimiste voire défaitiste. Il ne faut pas non plus être optimiste ni naïf. Ce qui importe c’est d’être déterminé et d’agir à sa propre échelle pour participer à la sauvegarde de notre Terre nourricière et de préserver notre descendance.

Telle est la raison de notre démarche #GENERATION VERT L’AVENIR

1 Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est l’organe des Nations Unies chargé d’évaluer les travaux scientifiques consacrés aux changements climatiques. Le GIEC compte 195 États Membres.

2 Interview d’Hubert REEVES – La Terre au Carré – France Inter le 3 octobre 2019